On sort les pagaies
Début juin, quelques coworkers ont enfilé, shorts, baskets, casquettes.
La météo nous joue des tours : des averses au moment du départ, le ciel gris et de fortes pluies sur la route ! Les femmes sont confiantes, les hommes un peu moins. Rien ne gâche notre bonne humeur, on a prévu d’être mouillés ! ☔
A 5 min du point de départ, les éclaircies ! Le microclimat du bassin est fidèle à sa réputation. ️
Choix de l’itinéraire
Nous retrouvons l’équipe d’Amazon canoë sous le ciel dégagé du Teich pour notre embarquement sur les canoës, les équipes sont formées.
On remonte la Leyre à contre courant vers Biganos. Après 5 min, notre guide Nathaniel nous propose plutôt de descendre directement vers le delta et de suivre le courant. Le temps reste menaçant, des orages sont annoncés.
La découverte de l’environnement
On profite du calme, des explications de la flore et de la faunes locale. On observe les canards à bec rouge, les échasses, on apprend que la ciguë est très dangereuse et qu’elle était utilisée comme poison.
Les plus affutés foncent vers le delta toutes pagaies dehors. On est presque à marée base, ils faut choisir tribord ou bâbord. Nos têtes de lignes touchent le lit de la Leyre et doivent porter leur canoë tandis que les moins intrépides leur passent devant, un brin moqueurs !
Nous arrivons à l’embouchure du delta, avec une impressions d’être seuls au monde. Explications sur les variations des bancs du bassin, la formation du delta, observation d’une arénicole (vers des sables). On repère Audenge sur notre droite, Gujan à gauche, Arcachon, la dune du Pyla se devinent au loin… Le ciel s’assombrit, la marée remonte, il est temps de repartir !
Est-ce les embruns ? La marée qui nous porte ? Chaque embarcation se lance dans une espèce de course, de blocage des autres, à la limite du chavirement.
Arrivé à l’embarcadère, Stéphane, courageux, plonge !
Le temps de nous changer, nous saluons et remercions notre guide avant un verre en terrasse bien mérité. Retour aux véhicules, la pluie reprend, nous sommes passés entre les gouttes et rien que ça, c’était déjà bien !